J'ai arrêté tout seul, en une fois, pour interrompre un automatisme dont je me sentais esclave. Je ne fumais pas par goût, comme beaucoup, mais par mauvaise habitude. J'ai profité d'un changement d'environnement facile : les vacances. Je ne me voyais pas polluer l'atmosphère des montagnes suisses.
Et j'ai jeté mon dernier mégot en montant en voiture pour le départ. J'ai annoncé à ma famille que c'était ma dernière cigarette. J'ai eu leur soutien malgré une irritabilité à fleur de peau.
Quel sentiment de victoire par après, victoire sur soi-même, se prouver qu'on est capable, qu'on est plus fort qu'il n'y parait, victoire sur la publicité mensongère, victoire sur les magnats de l'industrie beaucoup plus riches que nous, victoire sur les chimistes qui entretiennent la dépendance, victoire pour la santé, la mienne et celle de mon entourage.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut tout d'abord se persuader soi-même qu'on va arrêter, coûte que coûte, qu'on va tenir. Cela peut prendre quelque temps mais pas trop, il faut casser le cercle vicieux le plus rapidement possible après la décision.
On peut facilement se passer d'une cigarette (au cinéma par exemple) et donc refuser la prochaine qui se présente. Facile, une cigarette ! La suivante, c'est la même chose, ce n'est jamais qu'une à la fois, et ainsi de suite.
Prévenir les collègues, la famille, leur demander de ne plus offrir de cigarettes, éviter d'être en présence de fumeurs, dans une atmosphère enfumée qui pourrait donner envie d'un griller une.
Etre conscient que la nicotine dont votre corps est imbibé demande qu'on l'entretienne. Etre conscient qu'en arrêtant on va diminuer cette demande et que cela ira de mieux en mieux.. jusqu'au dégoût même.
Je vous souhaite à tous de remporter ces victoires, qui ne sont pas petites mais combien valorisantes.
Pour le fun, mettez dans une tire-lire la valeur d'un paquet chaque jour, vous serez étonnés du beau cadeau que vous pourrez faire à votre partenaire.