J’ai fumé pendant 46 ans. Je fumais à 20 ans 12 à 15 cigarettes « brunes » par jour. J’ai essayé à deux reprises de m’arrêter par l’acupuncture. Les 2 fois ça a marché pendant 3 à 4 mois sans problème, aussi je conseille cette méthode à ceux qui ne l’ont pas essayée. Mes échecs sont malheureusement dus à des problèmes personnels et je suis tombé dans le piège de reprendre une cigarette : erreur !
Pour m’arrêter de fumer, il me fallait une méthode non stressante (je connais de nombreux fumeurs qui ont essayé plein de méthodes dont vous faites la « pub » sans résultat). En juin 2013 j’ai acheté un « vaporisateur personnel » (à tort appelé « cigarette électronique ») à Bruxelles, avec des e-liquides dosés à 11mg/ml en nicotine. Du jour au lendemain je n’ai plus touché à une cigarette et je « vapote ». Quel bonheur ! Et j’arrive aujourd’hui à un dosage moindre : 6mg/ml (sans nicotine c’est trop tôt).
Mon problème : Me fournir en e-liquides avec nicotine, interdits en Belgique depuis par notre ministre Laurette Onckelinx. Je me fournis en France (pas toujours facile).
1re question : Pourquoi interdire en Belgique les e-liquides avec nicotine ? Une des réponses : « on ne connaît pas les effets à long terme des e-liquides. Il faut des études sérieuses ». Alors pourquoi autoriser la vente des e-liquides sans nicotine, qui ont exactement la même composition ?
2e question : Pourquoi interdire de vapoter dans les lieux publics ? Une personne qui vapote est un exemple pour le fumeur qui cherche à se sevrer du tabac (plusieurs personnes m’ont remercié après s’être converties). Et l’argument « incitation pour les jeunes à fumer » n’a pas de sens.
Conclusion : Convainquez votre ministère de favoriser le vapotage, plus efficace que les moyens traditionnels, et de diffuser des études de spécialistes qui montrent sa « quasi »-innocuité (400 à 1000 fois moins nocif que le tabac, en vente libre partout). Le tabac tue un fumeur sur deux ! Merci.
Un ancien fumeur heureux