Témoignage

Reinette

J'ai arrêté après une troisième lecture du livre d'Allen Carr.
Divers
Motivation
Bonjour,
Je soutiens la Fondation contre le cancer depuis environ 5 ans, c'est à dire depuis que mon papa est décédé de cette maladie. A cette époque j'avais 56 ans et je fumais depuis près de 40 ans. Je fumais peu, rarement plus de 3 ou 4 cigarettes par jour, souvent moins, mais je me considérais depuis toujours comme une sorte de droguée.
J'avais tenté d'arrêter plusieurs fois, à la seule force de ma volonté. Ma plus longue tentative, la plus pénible aussi, avait duré une année complète.
J'avais entre autres méthodes essayé le livre d'Allen Carr, "La méthode simple pour en finir avec la cigarette", version non illustrée à l'époque. A la première lecture, je n'avais pas arrêté le tabac, mais je ne fumais plus de la même façon, comme si la lecture avait instillé une sorte de conscience dérangeante dans chaque bouffée.
Après le décès de mon papa, j'étais encore plus écœurée de continuer à fumer. J'ai donc repris le livre pour une deuxième lecture, tout en continuant à fumer, comme préconisé, et c'est bien là à mon sens une clé originale de la méthode . Puis une troisième lecture, au cours de laquelle j'ai arrêté sans l'avoir décidé, jusqu'à ce que la décision tombe d'elle-même quelque temps plus tard.
Cela fait maintenant bientôt cinq ans que je ne fume plus, que je me sens aussi non-fumeuse que si je n'avais jamais commencé, excepté bien sûr que je suis consciente des dangers de la moindre rechute.
Cette méthode relèverait presque du miracle pour moi, tant elle a été facile à mettre en œuvre. J'en ai pourtant détesté le style s'apparentant parfois à des "prêches de gourous", et les fondements scientifiques manquaient apparemment de consistance. Mais ça a marché, et c'est bien ce qui compte finalement.
Voilà. Je désirais depuis longtemps vous faire part de cette méthode somme toute peu coûteuse et qui m'a si bien réussi. Mais vous la connaissez peut-être, et il est fort possible qu'elle ne convienne pas à d'autres personnes. Mais si mon modeste témoignage pouvait aider ne serait-ce qu'un seul fumeur à se libérer de cette pénible servitude, je n'aurais pas perdu mon temps.
Je voudrais saisir l'occasion pour vous remercier de tout le travail que vous accomplissez au profit des malades du cancer, et de leurs proches, même s'il est trop tard malheureusement pour mon papa. Considérez ce message comme un essai de toute petite participation à votre immense effort de lutte contre la maladie.
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