Ma date d'arrêt précise est le 24 mars :)
En effet, je n'avais pas encore arrêté au dernier entretien, mais la démarche mentale était déjà en route depuis un bout de temps.

Les enseignements reçus par Tabacstop m'ont aidé à comprendre les mécanismes et à trouver les solutions, à prendre du recul sur ma consommation en somme. D'en parler, de se poser des questions, de concrétiser un projet nébuleux.

Comme substitut, j'ai pris les comprimés de nicotine à la menthe. Le premier m'a donné le hoquet car je le faisais fondre trop vite. Du coup, je les laissais fondre dans ma joue, et cela prenait longtemps (parfois près d'une heure). Le côté "piquant à la gorge comme la fumée de cigarette" était bizarrement satisfaisant pour moi (l'impression d'avoir un peu l'effet de la cigarette...). Le goût, la matière et le hoquet donnent aussi l'envie de se débarrasser assez vite de ce substitut... (Une boîte et demi, à peine... )
J'avais aussi un substitut en spray, pratique quand je n'avais pas le temps de prendre un comprimé (à l'apéro par exemple), mais peu utilisé car ça donnait vite le hoquet (pulvériser contre la joue, pas dans le fond de la gorge sinon c'est hoquet intense d'office).
Suivant les conseils de ma coach, je ne résistais pas à l'envie. Envie, alors comprimé d'office (encore aujourd'hui, quand je vais à un endroit à risque, j'emporte avec moi mes substituts au cas où...)

Comme j'étais déjà depuis un bout de temps dans une démarche de diminution de ma consommation de tabac (en yoyo), j'ai préféré ne pas mettre les patchs. Je craignais le systématisme de distribution de nicotine ... (Un baudet qui fait à sa mode, c'est la moitié de sa nourriture.)

Aussi, j'ai eu la chance d'arrêter pendant le confinement, cela a réduit considérablement mes contacts sociaux, les fêtes, les apéros etc... je ne suis pas sûr que j'y serais arrivé aussi facilement en temps normal.

Enfin, voilà pour mon expérience. Je pense que chacun vit cela à sa manière.
Merci encore à Tabacstop pour le soutien.