Bonjour,
Mon sevrage tabagique n'a, hélas, duré que 6 semaines. C'est pourquoi je n'ai pas donné suite aux rappels de Madame Marie-Carole lors du dernier entretien téléphonique programmé. Ce qui, je le concède, peut passer pour un manque de respect était simplement la manifestation d'une certaine cohérence toute personnelle. J'estimais, en effet, qu'il était inutile de me consacrer du temps au détriment de gens en plein sevrage.
Merci donc de m'excuser auprès d'elle.
Comme je lu ai précisé, je dois gérer 2 assuétudes : le tabac mais surtout l’alcool. Et d’importants bouleversements dans ma vie (nouvelle relation sentimentale, mise à la retraite , déménagement, etc....) m'ont fait "choisir " de maintenir mon recul par rapport à l'alcool au détriment de la cigarette.
Je ne sais que trop, en effet, par expérience récemment vécue, que mener de front les 2 abstinences me conduit à à la rechute d'alcool. Ce qui entraîne des dégâts sociaux et surtout relationnels considérables.
Mais je ne désespère pas d’arrêter à nouveau de fumer lorsque la stabilité de ma nouvelle situation sera affirmée.
Les entretiens m'ont été relativement utiles si ce n'est - et je reprends les termes de Marie-Carole - que je gère très bien des évidences. Et que le discours qu'elle m'a tenu ne m'était pas du tout étranger.
J'ai, par contre, regretté que lorsqu'une crise de manque apparaît inopinément, il faille attendre un rappel. Je pensais que la ligne gratuite Tabacstop équivalait à "SOS-Tabac" fonctionnant suivant le même principe que les Alcooliques Anonymes où quelqu’un vous répond dans l'instantanéité du mal-être.
Mais - bis repetitat - je compte persévérer. Le servage physique m'est relativement aisé. De même sur le plan psychologique car je n'attends absolument plus rien de la cigarette depuis belle lurette.
Reste le comportemental.
Je préfère néanmoins, pour l'instant, ne pas mettre en péril ma nouvelle relation par une rechute d'alcool systématiquement associée.
Voilà mon témoignage succinct.
Bien à vous.