J'ai commencé à fumer vers 14 ans, début de mon entrée dans le monde du travail (en construction). J'ai continué cette pratique jusqu'à ma trentaine d'années.
Mon fils adolescent est rentré un jour une cigarette allumée à la maison.
Je lui ai demandé d'arrêter directement puisqu'il commençait seulement la cigarette, selon son aveu.
Il m'a rétorqué que je fumais bien, moi le père ! J'ai répondu que c'est plus facile d'arrêter lorsqu'on n'a pas encore ce goût trop prononcé.
"Tâche d'arrêter toi" me dit-il par défi ! J'ai arrêté sur le champ pour lui montrer l'exemple. Il m'a dévisagé en me disant "on va voir combien de temps cela durera"!!
Ma tabagie s'est donc arrêtée brusquement pour l'exemple du gamin.
Je n'ai plus vu l'adolescent fumer. Il est âgé de 50 ans, s'est mis en couple trois fois et ne fume toujours pas, alors que ses trois compagnes fumaient.

Ma tabagie a repris brusquement pendant un mois lors de la triple fracture du crâne du second fils, suite a une chute qu'il a eu chez lui.
Hospitalisé en soins intensifs, j'allais le voir matins et après midi pendant cette période. J'ai refumé puis arrêté lorsqu'il a changé de service des soins intensifs en neurologie.
Cela fait +-10ans.

Je n'ai plus fumé depuis ces événements difficiles.
Chaque arrêt s'est fait totalement sans ressource d'aide ni de médicaments. Sans reprises modeste ou recherche de sources de tabagies passives comme de me mettre près de personnes qui fument.
J'ai jeté le briquet et le paquet ou ce qui en restait. Mes arrêts n'ont pas de recherches de compensations, comme de manger plus ou des sucreries ou de me mettre a la boisson. J'y ai fait attention.

Avec l'avènement des nouvelles règlementations de ne plus fumer dans les bistrots ou restaurants, c'est bien plus facile de stopper. Il faut un petit effort de volonté, mais j'en suis heureux.
J'ai eu un problème dû a la tabagie : des polypes à la vessie qu'on m'a retiré il y a un mois, et l'emphysème.