Arrêter de fumer pendant la grossesse et l’allaitement ? Tabacstop peut vous aider !

Mardi, 29 Mars 2022

Fumer est intrinsèquement mauvais pour la santé, plus encore pendant la grossesse et l’allaitement. C’est donc la période idéale pour arrêter de fumer et protéger ainsi votre santé et celle de votre futur bébé. Alors autant mettre toutes les chances de votre côté. Si l’accompagnement psychologique joue un rôle important dans la réussite du sevrage, il faut parfois associer ce soutien à la prise de substituts nicotiniques afin d’atténuer les symptômes physiques du sevrage.

Pendant la grossesse, le métabolisme de la nicotine augmente, ce qui renforce la dépendance à la nicotine. Pendant cette période particulière, les symptômes de sevrage peuvent donc être plus pénibles et l’envie de fumer encore plus irrépressible. Il convient d’en tenir compte et, le cas échéant, d’adapter le dosage des substituts nicotiniques afin de démarrer le sevrage dans les meilleures conditions.

Quelles aides au sevrage tabagique pendant la grossesse ?

Accompagnement psychologique

Le soutien psychologique joue un rôle fondamental dans l’arrêt du tabac. Toutefois, en cas de forte dépendance physique ou si cet accompagnement psychologique est insuffisant, un traitement complémentaire avec des substituts nicotiniques pourra soulager les symptômes de sevrage, ce qui diminuera les risques de rechute.

Substituts nicotiniques

En cas d’utilisation de substituts nicotiniques pendant la grossesse, il convient de choisir le bon dosage pour éviter tout risque pour vous-même et votre bébé. En plus de vous offrir un soutien psychologique, le tabacologue peut vous aider à choisir le type de substitut le plus adapté à votre degré de dépendance, adapter le dosage et déterminer le meilleur moment pour démarrer la substitution nicotinique pendant la grossesse.

Par substituts nicotiniques on entend :

  • Les chewing-gums, les pastilles, les comprimés à sucer, les sprays buccaux et les sprays pour pulvérisation nasale, ainsi que les autres solutions de sevrage par voie orale ou nasale qui soulagent rapidement l’envie de fumer, lorsque le besoin s’en fait sentir.
  • L’administration par voie transdermique (dispositifs transdermiques ou « patchs ») qui délivrent de la nicotine en continu pendant 16 ou 24 heures.

Le patch est recommandé lorsque les substituts nicotiniques par voie orale sont mal tolérés ou chez les personnes fumant plus de 10 cigarettes par jour. Le patch de 16 heures doit être retiré la nuit.   

L’association de différentes solutions (dispositifs transdermiques et comprimés par exemple) est conseillée pour les gros fumeurs.

Et les autres solutions d’aide au sevrage ?

Les médicaments d’aide au sevrage tabagique tels que le bupropion (Zyban®) sont déconseillés pendant le 3e trimestre de la grossesse. L’utilisation de bupropion semble cependant être sans danger au 1er et au 2e trimestre. Mieux vaut aussi éviter la cigarette électronique. Même si elle présente l’avantage de ne pas exposer le fœtus aux substances nocives présentes dans la fumée de cigarette, elle contient, entre autres, des arômes et du propylène glycol et/ou le glycérol. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le ratio bénéfices/risques du « vapotage ».   

Mieux vaut donc prévenir que guérir. En l’état actuel des connaissances, il est recommandé, par principe de précaution, de ne pas utiliser la cigarette électronique pendant la grossesse. Même chose pour le tabac à chauffer et les nicotine pouches (une nouvelle forme de tabac à priser, dont l’efficacité et l’innocuité n’ont pas été démontrées – c’est le cas aussi pour les thérapies de sevrage tabagique ou NRT). Ces produits étant récents, l’on manque encore de recul pour tirer des conclusions définitives.      

Chez la femme enceinte, les effets de l’hypnothérapie et de l’acupuncture sur les symptômes de sevrage liés à l’arrêt du tabac n’ont pratiquement pas encore fait l’objet d’études.   

Si votre partenaire fume, cette grossesse est aussi un moment idéal pour le convaincre d’arrêter de fumer avec vous. Si vous n’y arrivez pas, dites-lui clairement que son comportement ne doit en aucun cas compromettre vos efforts. Vous ne trouvez pas le soutien dont vous avez besoin auprès de votre partenaire ? Trouvez un autre membre de votre famille ou un ami/amie à qui téléphoner si vous avez envie de craquer. Tout est bon à prendre pour ne pas succomber à la tentation de refumer. 

Et pendant l’allaitement ?

L’utilisation de bupropion (Zyban®) et de varénicline (Champix®) est déconseillée pendant l’allaitement. Mais qu’en est-il des substituts nicotiniques ? La nicotine étant excrétée dans le lait maternel, mieux vaut opter pour une solution de substitution par voie orale (par exemple des comprimés), à prendre juste après la tétée, et éviter d’en prendre dans les 2 h qui précèdent la tétée.

Souvenez-vous que la cigarette est bien plus nocive que les substituts nicotiques, aussi bien pendant la grossesse que pendant l’allaitement.

Renoncer à la cigarette pendant la grossesse n’est pas chose aisée. Pour maximiser vos chances de réussite, faites-vous aider par un professionnel. Pour votre santé et celle de votre futur bébé.     

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